Jubilation mathématiques
Arrêtez, ils s’échappent, ça part dans tous les sens. Ils jubilent, s’éclatent et s’envolent dans leurs raisonnements ou leur imaginaire.
Ne me faites pas rire, on ne jubile pas (jubilation : joie vive, expansive, exubérante) avec des mathématiques. Les maths c’est fait pour souffrir, c’est rigoureux, emmerdant, on n’y comprend rien, il faut apprendre les théorèmes, mémoriser les tables opératoires par coeur, retenir les procédures de résolution de problèmes , les règles logiques, savoir tenir un compas et une équerre et tracer une courbe point par point.
Alors, on jubile?
Non, pour faire des maths il faut bien écouter les explications du maître pour bien savoir refaire les exercices. Il faut s’en tenir aux bases, à la démarche rigoureuse d’un apprentissage progressif.
N’écoutez pas celles et ceux qui vous parlent de ‘’Bonne idée mathématique, de création ou recherche mathématique et même de texte libre mathématique, qui vous laissent partir seuls dans vos tâtonnements ou vos projets en jouant, horreur, avec les nombres et les formes, les transformations et les règles logiques, celles et ceux qui vous permettent d'explorer par la mesure, la logique ou le calcul n'importe quel chemin imaginé.
. Vous risquez de croire que les maths c’est rigolo et créatif, d’en voir partout dans les sépales d’une fleur, l’iris de vos yeux et le chant du rossignol, de trouver le nombre d’or dans la vague de Hokusai ou une mélodie de Mozart.
Vous risqueriez de trouver de la poésie dans les maths et une petite mélodie colorée chez les nombres, de vous enfuir en paraboles et parler en ellipses.
N’importe quoi je vous dis, restez sur terre.
Apprenez vos tables. BA 15/02/24